Un arrêt de la cour d’appel de Bordeaux du 23 janvier 2018 reconnaît la responsabilité du laboratoire Sanofi dans l’apparition d’une sclérose en plaques relance le débat.

Un arrêt de la cour d’appel de Bordeaux du 23 janvier 2018 reconnaît la responsabilité du laboratoire Sanofi dans l’apparition d’une sclérose en plaques relance le débat.

 

Aune époque où la suspicion relative ne cesse de grandir, l’arrêt rendu le 23 janvier 2018 dernier par la 1re chambre civile de la cour d’appel de Bordeaux est sans doute appelé à avoir un retentissement national.

La juridiction présidée par Élisabeth Larsabal a jugé que la société Sanofi Pasteur, l’un des leaders mondiaux des vaccins, était responsable de la sclérose en plaques dont souffre un ancien peintre chaudronnier de 53 ans domicilié à Gourdon, dans le Lot.

Il avait contracté cette maladie du système nerveux, particulièrement invalidante, en 1996, quelques mois après avoir subi trois injections destinées à le prémunir contre une infection du foie par le virus de l’hépatite B.